Brave, un navigateur vraiment privé ?
Si vous naviguez sur internet, vous connaissez forcément les navigateurs Edge, Firefox, Safari et Chrome. Vous avez également sans doute entendu parler d’un outsider appelé Brave. Celui-ci prône le respect de votre vie privée, mais qu’en est-t-il vraiment ?

Sommaire :
Halte aux trackers et à la pub
Brave Browser est un des navigateurs internet disponibles sur le marché (pour PC, Mac, Android, iOS, etc…). Il est open source et fut créé par Brendan Eich cofondateur de Mozilla Firefox et créateur du JavaScript. Son slogan « Vous n’êtes pas un produit« , affiche clairement la tendance dès la page d’accueil.

Pour celles et ceux qui sont habitués à la navigation sur Chrome, Brave ne vas pas trop vous dépayser car il est basé sur Chromium, le projet open source de Google. Cela veut dire que Brave a construit son navigateur à partir d’une version libre de Chrome, mais celui-ci n’est en rien lié avec Google au contraire. C’est un navigateur qui bloque les pisteurs des sites web, sécurise les connections, et bloque nativement toutes les publicités.
Dans la barre d’adresse, lorsque vous cliquez à droite sur la tête de lion, vous accédez à un menu de paramétrage. Celui-ci vous permet de voir les trackers et pubs bloqués et d’activer ou non les protections.

Rapidité !
En bloquant les publicités et les systèmes de pistage utilisés par les sites que vous visitez, le chargement des pages est beaucoup plus rapide. La vidéo ci-dessous montre quelques exemples de vitesse de chargement de page, comparé à Chrome et Firefox.

Accès aux extensions de Chrome
Un des nombreux avantages de Brave, c’est de pouvoir utiliser toutes les extensions de Chrome, comme si vous l’utilisiez. Pratique pour personnaliser encore un peu plus votre navigateur !

Vraiment privé ou avec une petite trace de Google ?
Tout semble parfait pour Brave ! L’alternative idéal pour le respect de la vie privée. Sauf qu’en y regardant d’un peu plus près, on peu déjà voir que Brave utilise Blink, un moteur de rendu développé par Google. Du coup Brave contribue au monopole de Google sur le rendu du web.
Financé par ?
Le siège légal de Brave est en Californie. En 2016, la société a reçu au moins 7 millions de dollars de différentes sociétés d’investissements dont Founders Fund, fondée entre autre par Peter Thiel. Lorsqu’on regarde d’un peu plus près, on remarque que ce dernier a été l’un des premiers investisseurs dans des sociétés comme Facebook ou Palantir Technologies. Selon wikipédia, « Palantir Technologies est une entreprise de services et d’édition logicielle spécialisée dans l’analyse et la science des données, communément appelé « Big Data » ou « mégadonnées ». L’entreprise travaille pour la communauté du renseignement des Etats-Unis, notamment pour la NSA, la CIA et le FBI. » Tiens donc : le big data, comme c’est étrange…
Founders Fund a également été rejoint par Sean Parker en 2006, une autre personne intéressée par le big data, puisqu’il participa notamment au développement de Facebook (jusqu’à en devenir son président) et à la création de Plaxo (fermé en décembre 2017) un service en ligne de mise en relation d’annuaires sociaux. Toujours selon wikipédia, Plaxo est connue « pour avoir adopté un marketing viral particulièrement efficace et dérangeant. Grâce aux carnets d’adresse que les utilisateurs téléchargent sur leur site, ils envoient des emails non sollicités à tous les contacts.«
Quoi qu’il en soit, Brave semble être une des meilleure solution pour limiter le pistages des utilisateurs (bon il est anonyme visiblement, donc ça n’est pas si méchant) ! Si vraiment vous êtes inquiet, désactivez le programme publicitaire volontaire dans les paramètres (brave://rewards/).
Peut-être que le programme de récompenses de Brave peut vous intéresser…
Sachez qu’il est possible d’être récompensé en crypto-monnaie BAT pour naviguer sur internet si vous utilisez Brave. Pour cela, je vous laisse consulter cet autre article…

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