Vaccins anti-Covid : des humains aux cobayes

Bon, en réfléchissant un peu à tout ce qu’il s’est passé ces derniers mois au sujet des vaccins anti-Covid, j’espère que les bipèdes, normalement dotés d’un cerveau, ont compris qu’ils étaient ni plus ni moins que des cobayes !

Vaccins anti-Covid : des humains aux cobayes

AstraZeneca devenu Vaxzevria

Quoi de mieux que d’essayer de se faire un peu oublier en changeant de nom ? Et oui car le vaccin AstraZeneca est devenu Vaxzevria. C’est vrai que Astra-Zeneca, traduisez en latin « tueur d’étoiles », ça commençait à devenir lourd à porter.
Mais si vous faites abstraction de cette troublante traduction et repensez à tout ce qu’on vous a dit depuis plusieurs mois, c’est quand même hallucinant ! Ça ressemble à une fiction, mais non, c’est bien le cas…

Je ne vous refais pas tout l’historique, mais peu à peu, vous le savez, le vaccin AstraZeneca a été suspendu par plusieurs pays en Europe suite à des cas d’effets secondaires comme des thromboses. Olivier Véran, Ministre des Solidarités et de la Santé, précisait début 2020, que « le vaccin étant sans risque et qu’il n’y avait aucune raison de l’arrêter ». Quelques jours plus tard, la France suspendait finalement également le vaccin le temps d’y voir plus clair.
Sauf qu’à peine trois jours plus tard, le 19 mars, l’Agence européenne du médicament déclarait que « le vaccin est sûr et efficace ». On apprenait alors, qu’il est possible de tester la sureté d’un vaccin en 3 jours, bon boulot ! Du coup, le gouvernement relance la vaccination avec ce vaccin. Mais, le 7 avril… La même agence européenne a finalement reconnu que ce dernier causait des thromboses.

Bref, certaines personnes (étonnamment peu), ont compris qu’on ne savait strictement rien sur ce vaccin, si ce n’est des cas d’effets indésirables sévères. Et quelles leçons les autorités ont-elles tirés de cela ? Qu’il fallait changer l’âge recommandé pour recevoir le vaccin. D’abord ne pas le donner aux plus de 75 ans, puis 65 ans, et maintenant 55 ans.

On vous propose un petit mélange

Avec cette limite d’âge clairement établit à l’aide de données médicales fiables et collectées sur du long terme, voilà que depuis le 9 avril, les moins de 55 ans ayant reçu une première dose du vaccin AstraZeneca pourront recevoir une seconde dose avec un autre vaccin. Donc le mélange de vaccin est possible, ouf vous voilà rassuré j’espère. Sauf que le jour-même, l’OMS (si vous croyez encore en sa fiabilité), a déclaré via sa porte-parole, Margaret Harris, qu’« il n’y a pas de données adéquates pour dire si c’est quelque chose qui peut être fait et que l’interchangeabilité des vaccins n’est pas quelque chose qu’ils pouvaient recommander à ce stade ». Euh… Si l’OMS n’a pas encore assez de données, la Haute Autorité de Santé et le gouvernement français se basent sur quelles informations médicales et scientifiques pour annoncer qu’on pouvait bricoler un mélange de vaccins ?

Une étude anglaise (la toute première au monde il faut le rappeler) a débuté en février dernier. Son but : étudier la faisabilité de l’interchangeabilité des vaccins. Cette étude doit durer… treize mois. Et dire que les experts médicaux des plateaux de télévision viennent déjà vous annoncer que ces mélanges pourraient renforcer l’efficacité des vaccins ! A ce jour, aucune donnée n’est disponible concernant l’interchangeabilité d’un vaccin COVID-19 !

Mais le clou du spectacle, c’est que les restrictions d’âges ne sont pas les mêmes dans les autres pays. C’est bien connu, tout comme un certain nuage en provenance de Tchernobyl, les effets secondaires sont différents (ou pas) une fois les frontières franchies.

Alors moi, je vous invite dans une de nos galeries où il fait noir complet et je peux dire que vous allez avancer à tâtons. Un peu comme le vaccin, ça tâtonne sévère !

Espacer les doses : non, oh et puis oui…

Fin janvier, le gouvernement renonçait à espacer davantage les deux doses des vaccins Pfizer/BioNTech et Moderna, sur une recommandation de la Haute Autorité de santé. Pour finalement, deux mois plus tard passer, cette période de 28 à 42 jours

Allongement du délai entre deux doses de vaccin contre le Covid-19

Comme le protocole de vaccination est parfaitement défini et bien en place, vous pourrez même encore espacer vos doses de 6 à 8 semaines pour tenir compte des vacances d’été, oui forcément…

4 autorisations de mise sur le marché CONDITIONNELLES

Au 30 Mars 2021, les laboratoires Pfizer, Moderna, Astra Zeneca et Janssen, ont obtenu une autorisation de mise sur le marché conditionnelle pour 4 vaccins Covid-19 (entre décembre 2020 et mars 2021).
Une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) est octroyée quand un produit a prouvé sa qualité, son efficacité et sa sécurité avec un rapport bénéfice/risque positif (c’est-à-dire qu’il présente plus de bénéfices que de risques). L’obtention de l’AMM est la condition indispensable pour vendre un médicament, dont les vaccins.

Les 4 AMM délivrées sont des AMM dites conditionnelles, valables un an, car obtenues sur la base de données allégées incomplètes. Pour obtenir une AMM standard de 5 ans, les laboratoires doivent fournir des dossiers complétés d’études en cours et d’études planifiées dans les années à venir. Tout au long de ce développement, une surveillance étroite entre les laboratoires fabricants et les autorités de santé est organisée au travers de discussions régulières. L’AMM conditionnelle est réévaluée chaque année en fonction de l’apport et de l’analyse critique sur une année complète.

Voici les délais qu’ont les laboratoires pour déposer la confirmation d’efficacité, de sécurité et de tolérance du vaccin :

  • BioNTech/Pfizer : décembre 2023
  • Moderna : décembre 2022 à juin 2025
  • Astra Zeneca : mai 2022 et mai 2024
  • Janssen : décembre 2023

En gros, les essais cliniques, même s’ils ont été planifiés, ne sont pas terminés… Selon les vaccins, les échéances définitives sont prévues entre 2022 et 2025 (voir ci-dessus).

Faire confiance aux labos ?

Vu de chez nous les siksiks, on comprend tout à fait cet engouement pour les injections lorsqu’on regarde le pedigree des entreprises qui proposent des vaccins comme Johnson & Johnson, ou Pfizer, ça donne vraiment envie. Pareil pour Moderna et son médecin-chef qui déclarait en 2017 « pirater le logiciel de la vie« .

Des décès et nombreux effets secondaires après la vaccination ?

Le 8 mai, l’Agence européenne des médicaments (EMA), une agence de l’Union européenne chargée de l’évaluation et de la surveillance des produits médicaux, utilisant la base de données EudraVigilance qui recueille les rapports sur les effets secondaires suspectés des médicaments, dont les vaccins, a publié un rapport qui a à peine mérité d’être mentionné dans les grands médias. Jusqu’au 8 mai 2021, ils ont enregistré 10 570 décès et 405 259 effets indésirables suite à l’injection de quatre vaccins expérimentaux contre le Covid-19 : le vaccin à ARNm Covid-19 de Moderna (CX-024414) ; le vaccin à ARNm Covid-19 de PFIZER-BIONTECH ; le vaccin Covid-19 d’ASTRAZENECA (CHADOX1 NCOV-19) ; et le vaccin Covid-19 Janssen de Johnson & Johnson (AD26.COV2.S). Alors oui l’AFP va vous dire que cela ne prouve nullement un lien de cause à effet, mais alors quelles explications donner ?

Et toujours cet excellent fil d’actu pour suivre l’actualité vaccins/covid sous un autre angle…

Le mot de la fin pour Moderna…

Sources et références

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